Site menu:

Poésies par Frithjof Schuon
traduites en français par Ghislain Chetan (1ère page)

Frithjof Schuon

 

 

"La poésie doit exprimer avec sincérité, une beauté de l'âme ; nous pourrions dire aussi : avec beauté, une sincérité. . . . Les poètes métaphysiciens ou mystiques, Dante par exemple et certains troubadours, ou encore les poètes soufis, exprimaient des réalités spirituelles moyennant la beauté de leur âme. C'est là une question d'envergure beaucoup plus que de procédé, car il n'est pas donné à tout homme de formuler sincèrement des vérités qui dépassent l'humain ordinaire; même s'il ne s'agissait que d'introduire une terminologie symbolique dans un poème, il faudrait en tout cas être vrai poète pour pouvoir y réussir sans trahison." Perspectives spirituelles et faits humains, page 43-44."

Cliquez ici pour une introduction sur La poésie de Frithjof Schuon

 

Un vaste champ de fleurs
que l'âme éprise de Vérité et de Beauté
aimera toujours parcourir.

Pour plus d'information et pour commander les dix volumes
allez à la page de l'éditeur.

 

Salut à Toi, profonde et vierge forêt
Un sentier sinueux descend vers un ruisseau
Profondément taillée est la sombre vallée -
D'un chant d'oiseau, tu entends l'écho qui s'estompe,
Et tu t'assieds sur la souche d'un arbre,
Seul en méditation. Des heures silencieuses -
Tu remontes la pente, hésitant à travers des broussailles,
Sur un sentier en lacets vers la lumière.

 

La forêt: sanctuaire de la nature vierge,
Qui murmure son secret sur la trace du Divin.
Et soudain la neige parvint dans ma forêt;
Le paysage n'est plus de ce monde -
Le cristal céleste recouvre en entier
Prés, buissons et arbres, à perte de vue

La forêt était vie, et sanctuaire aussi
Abritant la Présence de Dieu. Maintenant elle est silence -
Ni la mort, ni la vie. Parfum d'éternité -
Une bénédiction intemporelle rayonne de chaque branche.


 

Où la voie de la science vous mène-t-elle?
Elle dépasse finalement les forces de l'homme.
Les Titans voulaient courir jusqu'au ciel -
" C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. "

Il ne faut pas scruter les abîmes de l'univers,
Qui en fin de compte obstruent la Voie vers le salut.
Loués soient les prés terrestres et leur verdure -

C'est d'eux que part la Voie vers le Paradis.

Le Créateur a voulu que nous soyons des hommes 
Nous sommes les enfants de la terre et du Ciel.

 

Poésie (2e page)

Autres Extraits

Copyright © Frithjof Schuon, 2005-2008